Une correspondance d’âme avec (1875) Neruda

Guidance Astéroïdienne

Quand le ciel murmure à l’âme d’aimer autrement

(1875) Neruda : Chroniqueur lucide, poète de l’âme, passeur de mémoire, éveilleur d’humanité, gardien de la mémoire collective, âme simple, plume lumineuse, écriture sacrée, exil et appartenance, verbe guérisseur.

Il est des rencontres qui ne préviennent pas. Elles surgissent comme des poèmes dans le silence, comme un battement d’ailes sur le bord du cœur. Et soudain, un astéroïde me regarde. (1875) Neruda. Un nom qui vibre entre deux mondes, deux poètes, deux histoires, deux blessures transfigurées par la beauté.

Je lis ce texte, tombé du ciel comme une lettre d’amour oubliée, et mon âme s’enflamme. Les mots sont ceux de Pablo Neruda, mais la résonance est bien plus vaste : celle d’un archétype céleste venu éclairer ma trame d’incarnation, me souffler que l’amour vrai est celui qui ne retient rien, mais offre tout.

Si tu sais être près de moi, et que nous puissions rester différents,
si le soleil nous illumine tous les deux sans que nos ombres se chevauchent,
si nous réussissons à être « nous » au milieu du monde
et ensemble pleurer, rire, vivre.
Si chaque jour sera de découvrir ce que nous sommes
et pas le souvenir de comment nous étions,
si nous parvenons à nous donner l’un à l’autre
sans savoir qui sera le premier et le dernier,
si ton corps chante avec le mien parce que heureux d’être unis,
c’est le bonheur.

Alors ce sera l’amour et il n’aura pas été vain de s’attendre beaucoup.

[Pablo Neruda]

Et là, le miracle d’un messager céleste.

Je suis encore émue de cette correspondance d’âme et de cette synchronicité.

(1875) Neruda est un astéroïde de la ceinture principale, découvert le 22 août 1969 à Bergedorf par Luboš Kohoutek.

Il met environ 2024 jours (5,54 ans) à accomplir une révolution autour du Soleil.

Il fut nommé en l’honneur de Jan Nepomuk Neruda, un chroniqueur de l’âme populaire. Une âme simple, un regard profond, une plume lumineuse

Jan Nepomuk Neruda (1834-1891) fut l’une des figures les plus marquantes de la littérature tchèque du XIXe siècle.

Né à Prague dans une famille modeste, il devient le témoin attentif, tendre et critique de la vie quotidienne des petites gens. Observateur subtil, chroniqueur lucide, il incarne la voix du peuple, celui des ruelles étroites de Mala Strana, des âmes invisibles, des existences discrètes.

Il n’était pas un poète flamboyant, mais un réaliste du cœur, un passeur de mémoire, un éveilleur d’humanité.

Son œuvre majeure, Les Contes de Mala Strana, restitue avec une grande finesse psychologique et une douceur un peu mélancolique l’univers des quartiers populaires de Prague. À travers ses personnages, il parle d’attachement, d’identité, de solitude, de communauté, de liens discrets mais profonds. Il peint la condition humaine avec justesse, compassion, et un humour léger qui effleure sans jamais blesser.

Mais derrière cette œuvre sociale, une vibration plus intime résonne, celle de l’homme en quête de vérité intérieure, du poète silencieux, du regard sensible porté sur l’ordinaire, capable de faire jaillir le sacré dans les plis de la banalité.

Ce qui m’a interpelé directement c’est que Jan Neruda est né le 9 juillet 1834, mais sa pierre tombale indique le 10 juillet.

Et cette date… c’est la mienne.

Le 10 juillet. Ma propre date anniversaire.

Un frisson traverse mon âme. Comme si une porte invisible venait de s’ouvrir entre les lignes du destin.

Le patronyme Neruda, signifiant en tchèque « pas de la famille », fut repris plus tard par le poète chilien Pablo Neruda — de son vrai nom Ricardo Eliécer Neftalí Reyes Basoalto — pour signer ses vers d’exil et d’amour.

Deux Neruda, deux voix, un seul astéroïde.

Et aujourd’hui, un seul message, pour moi.

Synchronicité céleste & révélations au moment ou je le découvre :

Conjonction à mon Soleil Cancer avec un transit de la Lune : mon noyau solaire, intime, protecteur, réveillé par la poésie de l’âme.

Transit de Neruda sur mon Chiron : l’ancienne blessure du rejet et du cœur trop large réactivée pour être transcendée.

Résonance avec le 10 juillet : un appel personnel et cosmique à renaître au sein même de mon essence.

Le degré symbolique est à 28° Verseau (symbole sabian) : “Un papillon émergeant d’une chrysalide”. Transformation. Guérison. Métamorphose du lien à l’amour.

(1875) Neruda nous dit : « Je suis la voix des âmes qui aiment à contre-courant. Je suis la mémoire des liens libres, des présences ardentes et des mots qui soignent. Je viens te rappeler que l’amour n’est pas une chaîne mais une danse. Qu’il ne s’écrit pas au passé, mais se révèle chaque jour dans le souffle du présent. Aime sans attendre. Aime sans posséder. Aime pour créer. Car l’amour, quand il est vrai, est une œuvre d’art vivante. »

Et vous ou ce fragment d’âme émet ses vibrations ? dans quelle maison ? Quel Signe résonne-t-il ?

Muriel Kennel AME®