Ce matin, le Paon a dansé pour moi – (18727) Peacock et la Mémoire du Sacré Blessé

(18727) Peacock : Paon, beauté flamboyante, élégance, mémoire de Déesse, rayonnement sacré, cycle de renaissance, jalousie ancestrale, dignité, immortalité, regard multiple, fidélité céleste, souveraineté féminine, mystique incarnée.

Ce matin, alors que mes pas me portaient dans un parc enchanté, entre fleurs géantes et rivages paisibles, un paon m’est apparu. Il ne s’est pas contenté de traverser mon regard. Il s’est arrêté. Il a dansé.

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Sa roue solaire s’est déployée comme une offrande, une clef d’or ouvrant la porte d’une mémoire longtemps enfouie.
Et là, devant sa majesté flamboyante, j’ai senti revenir en moi le souvenir de Léon — le paon de mon enfance, compagnon sacré de notre foyer, assassiné d’un tir de carabine, victime de la jalousie.

Ce matin, ce paon n’était pas simplement un oiseau : il était messager.
Il venait me rendre un fragment d’âme, une beauté exilée, une lumière blessée.

(18727) Peacock : le Paon céleste, éclat d’immortalité et gardien du cycl

Intriguée par cette synchronicité vivante, j’ai cherché dans « le Langage de la microastrologie » par Elie Astro (Livre disponible dans ma boutique Sumup).

J’ai découvert que l’astéroïde (18727) Peacock existe bel et bien.

(18727) Peacock : Vanité, beauté, élégance, prospérité, cycle, santé mentale.

Le Paon est l’oiseau d’(103) Héra ou (3) Junon, déesse des alliances célestes. Il est aussi symbole solaire, immortel et cyclique, ami de l’eau, danseur du renouveau. Dans les traditions hindoues, il est associé à (2307) Garuda, à (22533) Krishna, à la fertilité et à la paix. Dans l’art chrétien, il incarne la résurrection.

Le Paon, psychopompe solaire et miroir d’âme

Par sa roue cosmique, le paon relie le cercle du ciel au carré de la terre.
Il est pont entre les mondes, animal psychopompe, guide des âmes vers l’au-delà, tout en étant profondément ancré dans la matière.
On le retrouve gravé sur des miroirs, des brûle-parfums, des vases sacrés — autant d’objets rituels porteurs de mémoire.

Il est symbole de paix, d’harmonie, de prospérité, mais aussi de passage, de transformation et de résurrection.
Sa roue solaire n’est pas qu’apparat : elle est miroir d’âme, écho de nos multiples visages, éclats de notre lumière oubliée.

Ma Lune en Verseau conjointe à Peacock : blessure sacrée et renaissance de la Déesse

Dans mon thème natal, (18727) Peacock est conjoint à ma Lune en Maison 9, en Verseau.
Cette conjonction tisse un lien entre le Paon et mon monde émotionnel, mon héritage féminin, mon rapport à la mémoire sacrée et à l’enseignement spirituel.

Je comprends que la mort de Léon n’est pas un simple souvenir, mais une empreinte vibratoire. Elle symbolise une tentative d’éteindre la lumière flamboyante du féminin, libre, solaire, souverain.

Et aujourd’hui, le Paon revient danser devant moi pour me souffler :

« Ta lumière ne fut pas toujours la bienvenue. Mais elle est nécessaire. Déploie-la. »

Le Paon comme guérisseur du Féminin blessé

Dans ma chair, dans ma mémoire, dans ma lignée, le féminin a été jugé, étouffé, blessé parfois jusqu’au sang.
Et ce matin, c’est par la roue vivante du Paon qu’une réconciliation s’est amorcée.

Là où la jalousie avait tiré, où l’élégance flamboyante avait été perçue comme trop, où la lumière féminine avait été réduite au silence, le Paon vient panser, réhabiliter, réincarner.

Il me murmure :

« Ce que l’on t’a fait taire, déploie-le. Ce que l’on a tenté d’éteindre, rallume-le. Ce que tu as cru devoir cacher, célèbre-le. Ta beauté est ton offrande. Ta lumière est mémoire. »

Les transits actuels : guérison du foyer, renaissance du rayonnement

Actuellement, (18727) Peacock transite ma Maison 4 en Vierge, conjoint à Mars et en trigone à Junon en Scorpion.
Cette configuration céleste réveille la mémoire du foyer, les conflits anciens, et l’alliance karmique à transformer.

• Mars vient réveiller une colère ancienne, une blessure liée au sacré profané — là où le feu intérieur a été réprimé.

• Junon, en Scorpion, évoque des pactes d’âme profonds, des loyautés invisibles parfois douloureuses, mais prêtes à être transmutées.

Pendant ce temps, le Soleil Hera en Cancer soutient le féminin blessé et l’invite à revenir à sa matrice intérieure, à retrouver son sanctuaire.

Et comme un signe ailé, (23007) Garuda transite ma conjonction Mercure–Junon, en opposition exacte à ma Lune natale.
Il vient souffler à ma voix, à mon esprit et à mon cœur :

« Parle à ce qui en toi n’a jamais été entendu. Mets des mots sur les serments muets. Libère ton féminin par la parole sacrée. »

Enfin, Mercure, messager des dieux, transite précisément mon Noeud Sud, en conjonction à l’astéroïde Karma (3811) en Lion.

Et il me murmure :

« L’histoire veut se raconter. Le passé veut être guéri. Et ta voix est la clef. »

Le Paon en vous vous appelle-t-il ?

Chacun porte une part du Paon en soi. Un éclat de beauté, de vérité, de lumière… parfois nié, parfois blessé.
Aujourd’hui, le ciel nous murmure de le réintégrer.

Où se trouve (18727) Peacock dans votre thème natal ?
Quelle beauté intérieure avez-vous cru devoir cacher ?
️ Quel souvenir d’âme cherche à renaître à travers vous ?

Et si la roue du Paon était la couronne de votre âme ?
Et si chaque œil sur ses plumes était un souvenir d’éternité ?

Muriel Kennel AME®
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