Et si le poison devenait remède ?
Tu peux être une belle âme… et pourtant sentir ton propre éclat se ternir à force d’aimer là où l’amour est déformé.
Ce n’est pas toujours l’autre qui est toxique. Parfois, ce sont des fragments d’ombre en toi qui se réveillent au contact d’une relation, réclamant d’être vus, reconnus, transmutés.
Et si la première toxicité ne venait pas de l’autre… mais de toi ?
Pas volontairement. Pas consciemment. Mais comme une mémoire active en toi, héritée, transmise, jamais vue, qui agit en silence et t’empoisonne doucement. Ces fragments inconscients façonnent tes choix, attirent certaines relations, et t’enferment dans des cycles qui ne sont pas vraiment les tiens. Tant qu’ils ne sont pas éclairés, tu crois que le danger vient de l’extérieur. Mais la vérité, c’est que tout ce que tu rencontres chez l’autre, tu le portes déjà en toi sous une forme subtile.
Cela ne commence pas par une blessure évidente. Cela naît d’un frisson invisible : un malaise, un silence, une tension dans l’air. Alors tu ajustes, tu excuses, tu réduis ton feu. Tu crois protéger l’amour, mais tu éteins une partie de toi. Et peu à peu, tes dons deviennent lourds : ta joie se crispe, ta générosité s’épuise en sacrifice, ton intuition s’enfouit sous la peur.
Quelques exemples d’astéroïdes évoquants la toxicité :
(171) Ophelie te rappelle la mémoire des noyades émotionnelles, quand aimer se confond avec s’oublier.
(7066) Nessus dévoile le cycle de l’abus, là où le pouvoir et la vulnérabilité s’entremêlent, jusqu’à la confusion du cœur.
(1063) Aquilegia murmure que certaines blessures naissent comme des poisons subtils, mais qu’elles portent aussi, si elles sont vues, la graine du remède.
(1064) Aethusa ouvre la voie de la guérison en toi, t’invitant à regarder avec douceur ces zones d’ombre que tu croyais venir seulement de l’extérieur.
Car oui, il y a des fragments toxiques dans les autres qui résonnent avec les tiens. Nous sommes des vases communicants : ce qui n’est pas reconnu en nous trouve un miroir dans l’autre. Synastrie, maisons, signes, points précis… chaque rencontre devient une activation, une alchimie.
Mais la vérité est là : tu ne peux pas guérir dans un espace qui t’éteint. Tu ne peux pas t’épanouir en étouffant ta lumière pour maintenir un lien. Tu ne peux pas bâtir du solide sur une fondation qui t’arrache à ton âme.
Alors choisis-toi. Non pas par peur ou par vengeance, mais par amour pour la part sacrée en toi.
Reconnais le poison afin de retrouver le remède. Accueille ce qui se réveille en toi non comme une condamnation, mais comme un appel de ton âme à s’élever.
Parce que oui, l’amour guérit. Mais l’amour toxique… lui, consume, jusqu’à ce que tu ne te reconnaisses plus.
Et c’est là que les astéroïdes t’invitent : à transformer l’ombre en lumière, à reprendre ton feu, à t’aimer assez pour dire non à ce qui détruit, et oui à ce qui fait vivre.
Les astéroïdes messagers
(1063) Aquilegia vient chuchoter que la toxicité commence souvent comme une fleur fragile, séduisante mais porteuse d’un poison subtil. Elle t’invite à reconnaître que certaines racines intérieures, ignorées trop longtemps, s’expriment à travers les autres. Elle ne juge pas — elle révèle. En te confrontant à tes propres ombres, elle te propose la guérison par la reconnaissance et la conscience.
(1064) Aethusa est l’herbe médicinale des fragments d’âme. Elle montre que là où tu te sens blessé ou abîmé, il existe une voie de régénération. Elle t’invite à transformer la douleur en un espace sacré de croissance. Elle murmure que tu n’es pas brisé : tu es en métamorphose. Ses racines plongent dans l’ombre, mais elles savent toujours trouver la lumière.
(171) Ophelie porte la mémoire des noyades intérieures, des submersions émotionnelles où l’amour se confond avec sacrifice et perte de soi. Elle te rappelle que tu ne peux pas sauver l’autre en t’abandonnant. Elle t’invite à écouter la voix qui se noie en toi et à la relever. Son enseignement : c’est en choisissant ta propre respiration, ton propre souffle de vie, que tu trouves la vraie fidélité à l’amour.
(7066) Nessus éclaire les cycles d’abus, de pouvoir déformé, de blessures transmises. Il ne vient pas pour punir, mais pour dévoiler les chaînes inconscientes. Là où tu répètes, où tu subis, où tu crois que c’est normal de souffrir, Nessus met une torche. Il te rappelle que la dignité de ton âme est non négociable. Son énergie est tranchante mais libératrice : elle te pousse à rompre les pactes invisibles qui te maintiennent dans la douleur.
Et c’est là tout le paradoxe sacré : le poison peut aussi devenir la voie de la guérison.
Ce qui te détruit contient parfois en germe le remède. L’homéopathie nous le rappelle : une plante ou une substance toxique peut, à une dose subtile, guérir précisément ce qu’elle provoquait.
De la même manière, les astéroïdes Aquilegia et Aetusa, porteurs de mémoires douloureuses, ouvrent aussi une médecine intérieure. Ils révèlent que ce qui semble t’assombrir peut, une fois conscientisé et transmuté, devenir ton élixir de transformation.
✨ Et toi… oses-tu regarder tes propres zones toxiques ?
Quels fragments inconscients de ton âme cherchent aujourd’hui à être reconnus, guéris, transformés ?
Dans quelle maison, dans quel signe, à travers quels aspects, ces quatre astéroïdes viennent-ils poser la question que tu n’oses plus éviter ?
Muriel Kennel AME®
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