Le Code des Trahisons et de la Réparation Relationnelle
Lorsque (592) Bathseba, (157) Dejanire, (889) Erynia, (3) Junon, (158) Koronis et (548) Kressida apparaissent actifs, le thème révèle un axe puissant : celui des chocs affectifs, des triangulaires, et des mémoires anciennes qui cherchent à être vues.
Ce n’est plus seulement une histoire individuelle. C’est une architecture profonde où le destin amoureux rencontre la mémoire familiale, où les blessures d’âme rejoignent les pactes ancestraux.
Le Cœur du Scénario : (592) Bathseba + (158) Koronis + (548) Kressida
Ce trio forme le noyau de la trahison affective.
(592) Bathseba ouvre la scène : elle expose l’adultère, les relations cachées, les duplicité amoureuses.
(158) Koronis renchérit avec l’idée de l’infidélité conjugale classique : ce qui se fissure dans le contrat à deux.
(548) Kressida appelle la passion, le débordement, l’instabilité, la brûlure amoureuse qui consume plus qu’elle ne construit.
Ensemble, ils racontent :
— les triangulaires récurrentes
— les partenaires indisponibles
— la blessure d’illégitimité
— le sentiment d’être “la deuxième”, “l’oubliée”, “celle qu’on ne choisit pas”
— la répétition d’un schéma de tromperie vécu par les mères, grands-mères ou arrière-grands-mères
Ce trio dévoile l’histoire qu’on rejoue malgré soi.
L’Origine Profonde : (157) Dejanire + (889) Erynia
Là où le trio précédent montre la scène actuelle, (157) Dejanire et (889) Erynia montrent l’origine karmique et transgénérationnelle.
(157) Dejanire pointe la blessure d’abus, de naïveté, de domination affective ou sexuelle. Là où quelqu’un n’a pas été respecté, entendu, protégé.
(889) Erynia pointe le besoin de justice, la vengeance des lignées, les secrets qui réclament réparation. Elle représente la colère ancestrale qui cherche une porte de sortie.
En lecture combinée, ces deux astéroïdes disent : “Tu ne rejoues pas seulement ta propre histoire. Tu portes la colère d’une femme trahie, abusée ou humiliée dans le passé. Tu rejoues la scène jusqu’à ce que la lignée puisse respirer.”
Ce duo donne la clé du pourquoi : la triangulaire n’est pas un hasard. C’est une mémoire.
Le Point de Réparation : Junon
(3) Junon est la porte d’articulation entre le chaos relationnel et la possibilité d’un engagement juste. Elle porte la mémoire du contrat sacré, celui qui relie deux êtres à travers les lignées, les cycles et les différentes trames du temps. Mais Junon n’est jamais naïve : elle est l’astéroïde qui connaît la gloire de l’union, autant que ses blessures.
(3) Junon cherche à stabiliser ce que l’âme veut honorer : fidélité, alliance, reconnaissance mutuelle, équilibre. Elle porte en elle l’exigence d’un lien qui respecte. Lorsque tout vacille, elle représente le principe qui veut “remettre droit ce qui a été tordu”.
Mais Junon blessée ne reste pas silencieuse. Sa lumière se retourne. Très vite, elle active ses zones d’ombre :
— jalousie brûlante,
— vengeance froide,
— besoin de contrôle,
— rivalités féminines,
— fidélité imposée,
— colère contre l’humiliation,
— volonté de réparation… parfois par la force.
Dans une constellation avec (592) Bathseba, (158) Koronis ou (548) Kressida, elle devient la femme trahie, celle qui réclame justice, celle qui refuse de disparaître, celle qui se bat pour son territoire affectif.
Dans une constellation avec (157) Dejanire ou (889) Erynia, elle réveille la mémoire des épouses bafouées, des lignées où l’humiliation a circulé, des femmes silencieuses qu’on n’a jamais entendues.
Lorsqu’elle se rééquilibre, Junon ouvre pourtant un passage :
— la guérison du couple blessé
— la fin des triangulaires dans la lignée
— la pacification de la jalousie transmise
— la réparation du contrat conjugal
— la restauration de sa propre valeur
— et surtout : la capacité de se réengager autrement, depuis un lieu plus conscient.
Junon n’est pas seulement la gardienne du mariage. Elle est la gardienne de la mémoire relationnelle : celle qui peut bénir ou brûler. Tout dépend de la blessure. Tout dépend de ce qui demande à être entendu.
Lecture synthétique : l’enseignement de la constellation
Quand ces six astéroïdes se combinent, le thème raconte une initiation :
1. Voir la trahison ( (592) Bathseba / (158) Koronis)
2. Comprendre la mécanique affective ((548) Kressida)
3. Dévoiler les mémoires anciennes ((157) Dejanire / (889) Erynia)
4. Réparer la structure de l’union (Junon)
Cette constellation montre une âme qui doit traverser les zones les plus sensibles du lien : l’abandon, l’exclusion, le mensonge, la passion, la rivalité, la honte, la dette affective.
Elle montre une personne qui apprend à se choisir, qui coupe les triangles invisibles, qui sort des répétitions familiales, et qui rétablit une manière nouvelle d’aimer : plus solide, plus incarnée, plus juste.
Muriel Kennel Astr’AME

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