19 novembre — Quand le ciel rappelle que les liens d’âme ne meurent pas

Aujourd’hui 19 novembre, c’est l’anniversaire de mon père.
Il est parti en 1994, et pourtant rien ne s’efface lorsque l’âme continue de veiller dans l’invisible.
Chaque année, à cette date, je tourne les yeux vers le ciel pour retrouver l’astéroïde qui porte son nom : Fernandus.

En ce 19 novembre, l’astéroïde (2496) Fernandus est aux côtés de la Lune et de Vénus en scorpion, traversant mon (220) Stephania (mon guide, mon ange) comme une signature céleste.


Une manière délicate pour mon père de me rappeler que les liens d’âme ne s’effacent jamais : ils continuent de parler à travers les astres.

Dans mon thème, j’ai (2496) Fernandus à 13° 5 Balance.
Dans le sien, il portait (2982) Muriel à 12°46 Balance.


Deux astéroïdes miroir, posés presque au même degré, comme un pacte silencieux inscrit avant même notre rencontre terrestre.
Le ciel ne ment jamais : il garde la trace des amours essentielles, de ces présences qui sculptent notre matière intérieure et orientent notre destinée.

C’est ainsi que je lis notre histoire : dans les orbites, dans les passages, dans ces instants où les astéroïdes se répondent et réactivent la mémoire.
La mort ne clôt rien.
Elle transforme simplement la manière dont la relation respire.

Aujourd’hui, je l’honore.
Je remercie ce qu’il m’a transmis, et ce qu’il continue de me transmettre depuis l’espace où il se trouve : Pas l’image figée des dix années passées dans un fauteuil — mais l’homme d’avant, le bâtisseur visionnaire, celui qui voyait grand.
Ce Jupiterien pur-sang qui inventait, imaginait, développait, un créateur d’idées novatrices, toujours en avance sur son temps.
C’est cet élan-là, cet esprit pionnier, que je choisis de garder vivant en moi.
Et lorsque Fernandus aujourd’hui enlacé à la Lune et à Vénus, je sais qu’il est là — autrement, mais présent.

Le ciel parle pour ceux qui ne sont plus là pour le faire.
Et parfois, il parle avec une précision bouleversante.

À toi, Papa.
Ton étoile n’a jamais cessé d’éclairer la mienne.

Ta fille Muriel