Bernard Tapie
Lecture d’âme, résonance et exploration astéroïdienne
(97) Clotho : incarnation, fil de vie, destin engagé, trame karmique, promesse d’être, engagement invisible, cycle naissance–mort–renaissance, transformation profonde
(76) Freia : évasion mentale, intuition créative, vision, pensée non linéaire, traversée des mondes, conscience élargie, passage, ouverture, chamanisme
(8644) Betulapendula : renaissance, résilience, pureté fonctionnelle, axe intérieur, verticalité, protection, régénération, force souple, pionnier, lumière après l’effondrement
(62) Érato : parole incarnée, voix, lyrisme, charisme verbal, vibration, récit, transmission, mémoire vivante, chant, impact émotionnel
Hier soir, une vidéo m’a été envoyée.
Quelques images, une voix reconnaissable entre toutes, et cette phrase jetée comme une signature de destin :
« Je ne fumais pas, je ne buvais pas…
j’avais juste quelques emmerdes avec le Crédit Lyonnais. »
Ma première impulsion à été d’aller explorer son thème non pas à travers l’opinion, ni même la biographie, mais au travers des astéroïdes — là où l’on quitte le commentaire pour entrer dans la structure, la fréquence, la trame.
Et pour cause. Il existe entre son thème et le mien une synastrie puissante. Elle ne parle pas de relation vécue, ni d’histoire, mais d’une résonance d’âme. Certaines signatures se reconnaissent sans se confondre, et rendent une lecture plus évidente, plus immédiate, plus intime au sens vibratoire du terme.
J’ai toujours été sensible à cet homme pour son charisme et sa prestance : cette manière de tenir l’espace, de provoquer le réel, d’imprimer une présence sans chercher la validation.
Ma Lune sur son Soleil – Mon Mars MC sur sa Vénus – Mon axe MC–FC conjoints à ses Nœuds
Les contacts plutoniens croisés confirment la profondeur du lien : transformation, mémoire archaïque, vérité nue. Mon Pluton touche son monde émotionnel, le sien transforme ma parole et mon engagement.
Et l’activation de mon astéroïde (2982) Muriel sur son Ascendant et son astéroïde (2982) Muriel conjoint à son Descendant.
Naturellement, mon exploration ne pouvait s’arrêter là.
Je suis allée directement chercher dans Le langage de la microastrologie, par Élie Astro. Non pas pour confirmer une intuition, mais pour aller chercher la trame, là où les astéroïdes nomment ce que les planètes suggèrent sans toujours le dire.
Et ce que j’y ai trouvé est particulièrement parlant.
(97) Clotho, apparaît comme une pièce maîtresse du thème de Bernard Tapie.
Clotho est l’une des trois Moires. Elle est celle qui tisse le fil de la vie, celle qui engage l’incarnation, celle qui donne l’élan initial, la promesse d’être.
Chez Bernard Tapie, Élie Astro souligne :
Clotho est placée en maison 12, carrée à l’axe des Nœuds lunaires, carrée à Chiron, sextile à la Lune, et maîtresse de la maison 8.
Cette seule combinaison raconte déjà beaucoup.
La maison 12 indique que le fil de vie ne se déploie pas de manière simple ou consciente. Il y a ici une dimension de destin souterrain, de forces invisibles, de combats menés hors champ. Clotho en maison 12 parle d’une incarnation engagée avant même d’être comprise, d’une vie tissée avec des zones d’ombre, de sacrifice et de retrait symbolique.
Le carré à l’axe des Nœuds montre que ce fil de vie est en tension directe avec le sens karmique. Rien n’est fluide. Rien n’est évident. Le chemin ne suit pas une ligne droite : il se heurte, se dévie, se fracture, obligeant à des réajustements permanents. Le destin n’est pas reçu, il est arraché.
Le carré à Chiron ajoute la blessure initiatique. Le fait d’exister, de prendre sa place, de réussir, active une douleur profonde, ancienne, jamais totalement cicatrisée. Clotho ici tisse un fil qui passe par la faille. La réussite ne vient jamais sans coût intérieur.
Le sextile à la Lune apporte toutefois un point d’appui essentiel : une capacité à sentir, à rebondir, à se régénérer émotionnellement. Cette configuration explique les retours, les renaissances, les reprises de souffle après les chutes. La Lune soutient le fil quand il menace de rompre.
Enfin, Clotho maîtresse de la maison 8 inscrit cette trajectoire dans un cycle permanent de mort et de renaissance. Rien n’est jamais figé. Chaque effondrement contient une promesse de transformation. Chaque perte prépare une métamorphose.
Clotho, chez Bernard Tapie, ne parle pas d’un destin tranquille. Elle parle d’une vie tissée sous tension, engagée dans les profondeurs, appelée à traverser l’épreuve pour activer le mouvement.
Ce placement confirme ce que l’ensemble du thème montre déjà : il ne s’agissait pas d’une âme venue pour durer dans le confort, mais d’une âme venue pour mettre la vie à l’épreuve du réel, encore et encore.
Le révolté opérant
Bernard Tapie peut être lu comme un révolté opérant : non pas contre le monde, mais contre l’ordre figé du monde.
Le Verseau porte l’insoumission intelligente. Il traverse les milieux, refuse les silos, provoque les règles par excès de mouvement. Rien n’est linéaire : tout est expérimentation, collision, remise en jeu permanente. La révolte n’est pas romantique, elle est fonctionnelle : casser pour faire circuler.
Son architecture natale montre une tension structurante : alliances stratégiques, conflits structurants, rapport à la loi comme scène de vérité. Et la Lune conjointe Neptune en maison 10 ajoute une dimension majeure : capacité à incarner un récit collectif, à devenir symbole — mais aussi brouillage entre image, mythe et vérité. On projette sur lui, et il sait naviguer dans cette brume.
Ce thème est impactant parce qu’il raconte une vérité inconfortable : il n’était pas là pour être moralement exemplaire.
Il était là pour révéler les failles du système, en les traversant avec son propre nom, sa réputation, son corps social.
Les trois clés astéroïdiennes : Freia, Betulapendula, Érato
(76) Freia conjoint au Soleil : la brèche mentale
Dans « Le langage de la microastrologie » elle évoque une certaine liberté du mental que ce soit en termes d’évasion ou d’intuition créative, une sorte d’abolition de l’espace-temps, une porte d’entrée possible dans un ailleurs.
(8644) Betulapendula sur la Lune : l’axe intérieur du renouveau
Sur la Lune, Betulapendula, le bouleau sacré, donne l’axe intérieur. Arbre de pureté et de renaissance, premier à revenir après les glaciations, symbole de l’Au-delà et de la protection contre l’ombre.
Cette Lune raconte une mémoire de résilience profonde. Tomber n’y est jamais une fin, mais une phase de régénération. Le bouleau élève sans rigidité, résiste sans se durcir. Il maintient la verticalité quand tout vacille.
C’est une signature qui explique la capacité de retour, la persistance du vivant malgré l’effondrement, et une forme de blancheur intérieure qui n’est pas naïve : elle est pionnière.
(62) Érato conjoint à sa Vénus : la transmission par le verbe
Enfin, Érato conjoint à Vénus scelle la transmission. Le charisme n’est pas d’ordre esthétique ou décoratif : il est verbal, sonore, énergétique. Érato parle d’un amour qui circule par le verbe, d’une capacité à toucher, à entraîner, à marquer les mémoires par la voix et la présence.
Cette configuration ne relève pas de l’abstraction. Elle trouve une confirmation très concrète dans son parcours : Bernard Tapie a été chanteur.
Avant d’être figure médiatique, homme d’affaires ou personnage politique, il a expérimenté la scène, la voix, l’exposition directe au public. Chanter, ici, n’est pas une parenthèse anecdotique. C’est une manifestation exacte de la configuration : mettre du désir, de l’affect, de la densité humaine dans le son ; occuper l’espace par la voix ; faire passer une charge émotionnelle par le rythme, la phrase, l’intonation.
Érato sur Vénus explique pourquoi son charisme a toujours été audible, même hors musique. Dans les discours, les interviews, les prises de parole publiques, la même mécanique opère : la voix accroche, entraîne, polarise. On adhère ou on rejette, mais on ne reste pas indifférent.

Conclusion : une empreinte qui reste active
Explorer ce thème aujourd’hui, par les astéroïdes, n’est ni glorifier, ni juger.
C’est lire une fréquence.
Freia ouvre la brèche.
Betulapendula régénère après la chute.
Érato transmet par le verbe.
Et si cette exploration s’est imposée hier soir, c’est parce que ma synastrie avec lui ne “raconte” pas une relation : elle indique une capacité de lecture, une résonance structurelle, un point de passage où le sens peut encore circuler.
Certaines trajectoires ne s’éteignent pas avec la mort.
Elles changent simplement de plan de manifestation : du vécu vers la transmission.
Muriel Kennel Astr’AME
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