Aimer en silence et l’écho des astéroïdes
Il y a des textes qui résonnent comme un écho intérieur.
Je tombe sur ce texte : CES GENS QUI AIMENT EN SILENCE.
Certaines personnes ne prennent presque jamais de nouvelles. Elles ne t’appellent pas souvent. Elles ne répondent pas toujours vite. Elles disparaissent parfois, sans raison. Mais ce n’est pas qu’elles s’en fichent, c’est qu’elles fonctionnent autrement. En psychologie, on appelle ça un attachement évitant. Ce sont des personnes qui aiment… à distance. Elles ont appris à se protéger de la dépendance, à ne pas trop s’attacher, parce que s’attacher fait peur. Leur silence n’est pas du désintérêt. C’est leur manière d’aimer sans se sentir piégées. Elles peuvent passer des semaines sans donner signe de vie, et pourtant, dans leur cœur, tout va bien. Elles t’aiment, mais différemment. Elles se sentent proches, même dans le silence. Le problème, c’est que ce mode d’attachement crée souvent des malentendus. D’un côté, quelqu’un qui voit la distance comme un espace vital. De l’autre, quelqu’un qui la vit comme un abandon. Deux réalités, deux sensibilités, deux façons d’aimer. Alors la prochaine fois que tu te dis “il ne m’écrit plus, il s’en fout sûrement”… souviens-toi que certaines personnes aiment dans le calme, dans la discrétion, dans la pudeur du non-dit. Ce n’est pas un manque d’amour. C’est juste une autre langue, celle du silence.#original »
A la lecture de ce texte, j’ai senti mon cœur vibrer, comme s’il venait d’être reconnu. C’était une évidence.
Je fais partie de ces âmes qui aiment… autrement.
En silence. À distance. Dans la pudeur du sentiment.
Non pas parce que je me désintéresse. Mais parce que l’amour, pour moi, est sacré. Il ne se crie pas. Il se respire. Il se vit dans l’espace entre deux présences, dans le battement du silence partagé.
À la recherche du reflet céleste
Comme souvent, quand une résonance me traverse, je me tourne vers le Ciel. Je sais que rien n’arrive par hasard : si ce texte m’a trouvée, c’est qu’il faisait vibrer une mémoire inscrite quelque part dans ma carte du ciel.
Alors j’ai ouvert mon thème, comme on entrouvre un livre sacré, portée par cette question intime :
Quels astéroïdes pourraient incarner cette manière d’aimer ?
Cette pudeur, cette fidélité silencieuse, cette espérance sans attente ?
C’est là que j’ai commencé mes recherches dans la trilogie du Langage de la Microastrologie d’Élie Astro — cette œuvre qui m’accompagne depuis mes débuts, et qui me révèle à chaque fois une nouvelle facette du Ciel.
Et le Ciel m’a répondu.
Quatre astéroïdes se sont révélés à moi, comme les gardiens de cette langue du silence :
Silentium, Elpis, Gagarine et Modestia.
Chacun portait un fragment de vérité, un éclat de mon propre mode d’aimer.
Comme si le Ciel me murmurait : “Ton silence est aussi une étoile.”
Le Silence Sacré de l’Âme — (5710) Silentium en Maison XII Gémeaux
(5710) Silentium : Silence sacré, intériorité, écoute profonde, parole retenue, contemplation, paix intérieure, présence invisible, mystère, sagesse du non-dit, communion subtile.
Silentium veille dans ma Maison 12 : le temple des mondes invisibles, trigone à ma Lune Verseau trigone à mon Uranus Balance. C’est là que je parle sans mots, que j’aime sans gestes, que je relie par la vibration. Mon silence n’est pas vide — il est prière. Il est la trace de mémoires anciennes où la parole fut interdite, ou simplement trop puissante pour être comprise. Alors j’ai appris à aimer en silence, à communiquer autrement : par la présence, l’intuition, le souffle subtil.
Silentium m’enseigne que le vrai lien ne se dit pas, il se ressent. Et parfois, se taire, c’est écouter plus haut.
L’Espérance du Lien — (59) Elpis en Maison VII Sagittaire
(59) Elpis : Espérance, confiance, foi en l’impossible, attente, promesse, lumière au bout du tunnel, fidélité intérieure, sérénité, paix intérieure, amour inconditionnel, vision du futur, réconciliation, gratitude silencieuse, persévérance du cœur, miracle, foi dans l’Amour, lien indestructible.
Elpis, déesse de l’Espérance, éclaire ma Maison 7 en Capricorne, celle du couple de la relation à l’autre et du miroir, en opposition à ma Venus Cancer. Elle me parle d’un amour fidèle, confiant, patient. Un amour qui croit encore, même quand tout semble s’éloigner. Je ne cours pas après. J’attends dans la foi.
Ce placement m’enseigne que certaines relations ne se nourrissent pas de messages constants, mais de présence intérieure. Elpis m’aide à comprendre que la distance n’est pas un manque d’amour — c’est parfois un espace de respiration de l’âme.
Aimer, c’est espérer ensemble, même sans se voir.
Le Courage Pudique — (1772) Gagarine conjoint à Vénus en Maison I Cancer
(1772) Gagarine : Élévation, courage, humilité, pudeur, noblesse du cœur, héroïsme discret, protection, don de soi, liberté aimante, amour silencieux.
En écho à “ces gens qui aiment en silence”, Gagarine me rappelle que l’amour a parfois besoin d’altitude et d’espace. Le premier homme à s’élever vers les étoiles, unit son nom à ma Vénus Cancer. C’est le symbole d’un cœur tendre qui préfère donner la place à l’autre plutôt que de briller seul. Ce n’est pas du désintérêt ; c’est une pudeur protectrice. Aimer sans envahir. Rester présent sans imposer. Offrir un ciel dégagé pour que l’autre puisse s’élever.
Ce lien parle d’un amour nourricier, protecteur, mais souvent discret, presque effacé. Je préfère voir l’autre s’envoler que d’imposer ma lumière. Mais dans cette humilité se cache une immense noblesse : celle du cœur qui sait aimer sans se perdre.
L’Humilité du Ciel — (370) Modestia conjoint au Nœud Nord Verseau Maison IX
(370) Modestia : Humilité, simplicité, discrétion, pudeur, respect, réserve, alignement, service désintéressé, bienveillance, transparence, authenticité, gratitude, pureté d’intention, intégrité.
Modestia accompagne mon chemin d’évolution. Elle me rappelle que ma mission n’est pas de crier ma vérité, mais de la rayonner simplement. Ma lumière n’a pas besoin de projecteurs — elle s’offre dans la clarté du cœur, dans l’écoute, dans la parole sincère.
Sur le plan spirituel, Modestia m’invite à enseigner la simplicité du lien : l’amour n’est pas un concept, c’est un état vibratoire. Aimer, c’est respirer ensemble, même séparés.
“Aimer en silence, ce n’est pas fuir. C’est aimer depuis un espace sacré. C’est honorer l’autre sans l’enchaîner, c’est croire sans preuve, c’est sentir sans mot. Mon silence est un chant. Mon absence, une présence subtile. Je n’ai pas besoin de parler pour que mon cœur s’exprime. J’aime… mais différemment.”
Guidance Astr’AME
Cette guidance m’a rappelé que le silence est parfois le plus beau langage de l’âme.
Que certaines vibrations d’amour ne se disent pas — elles se reconnaissent.
Et que le Ciel, lui aussi, parle souvent sans bruit.
Silentium me relie au sacré,
Elpis me garde dans la foi,
Gagarine m’apprend la tendresse pudique,
Modestia me guide vers la sagesse humble.
Et moi, je continue d’aimer… dans la langue du Silence.
Et vous que vous raconte ces 4 astéroïdes dans votre thème ?
Muriel Kennel
Ecrire un commentaire
Vous devez être identifié sur pour poster un commentaire.