Choisir la lumière sans nier l’ombre

Il y a ceux qui scrutent sans relâche le défaut dans chaque pierre, et ceux qui s’aveuglent volontairement pour ne contempler que le scintillement du soleil. Deux extrêmes d’une même incapacité à voir la vie dans sa totalité.
La maturité intérieure commence lorsque l’on apprend à faire la part des choses : à ne pas confondre lucidité et jugement, ni optimisme et déni.

Pointer le négatif est aisé. C’est une posture de contrôle, parfois une peur déguisée. On croit percer la vérité en exposant les failles des autres, alors qu’on ne fait souvent que détourner le regard de nos propres zones d’ombre. À l’inverse, ne voir que le beau, le lumineux, le « tout va bien » est une fuite élégante hors du réel. Ce n’est plus de la lumière, mais un maquillage spirituel.

Le véritable discernement ne consiste pas à trancher entre l’ombre et la lumière, mais à percevoir leur danse silencieuse. À comprendre que l’ombre révèle la direction de la lumière, et que la lumière donne sens à l’existence même de l’ombre. Yin et Yang — la loi d’équilibre.

J’ai choisi l’amour.

Non pas l’amour naïf, mais cette vibration consciente qui traverse l’épreuve sans s’y perdre. J’ai choisi de voir le vivant dans chaque situation : même dans la douleur, même dans le chaos. Ce n’est pas un aveuglement, c’est une décision vibratoire.

Je vois le côté sombre, bien sûr — mais je refuse d’y bâtir ma maison.

Aujourd’hui, je choisis de m’entourer de ceux qui savent respirer la beauté même au cœur de la tempête. De ceux qui reconnaissent la complexité humaine sans s’y noyer. Car ce que l’on nourrit en soi devient notre monde.

Et dans le Langage de la Microastrologie d’Élie Astro, j’ai retrouvé ce qui vibre à l’unisson d’Amma et de mon propre chemin intérieur : la fréquence de (5863) Tara.
Ce fragment d’âme, profondément actif dans mes cellules — conjoint à Cérès et Vénus en Cancer — porte la vibration du féminin mystique, de la Mère de compassion, de la délivrance par l’amour inconditionnel.
J’en avais déjà écrit la trace le 16 juin 2023, dans mon article Tara – Pouvoir miraculeux.
Aujourd’hui, je ressens plus que jamais cette même onde, cette reliance subtile entre le Verbe, la Mère et la Lumière.

Et (5023) Agapenor, uni à ma Lune, vient amplifier cette mémoire d’amour infini — un amour maternel, inébranlable, qui ne juge pas, mais accueille.
C’est cette vibration taraïque et agapenorienne qui me traverse : celle qui choisit de ne pas pointer l’ombre, mais de comprendre son message, d’aimer même là où la lumière vacille.


(5863) Tara – la Libératrice du Cœur
Bienveillance incarnée. Féminin mystique et révolté. Compassion active. Elle traverse le samsara pour délivrer les âmes endormies, ramène la lumière dans les zones d’ombre. Son souffle réunit la spiritualité et la tendresse humaine, la sagesse et la douceur. Tara ne fuit rien : elle transmute, elle soigne, elle comprend.
En conjonction à Cérès–Vénus en Cancer, elle réveille la matrice d’amour, la mère cosmique, la gardienne du vivant. Son mantra “Je sauve par la compassion.”

(5023) Agapenor – l’Amour qui ne se perd pas
Amour inconditionnel et fraternel. Âme du bâtisseur humaniste qui croit en la bonté essentielle du monde. Gentillesse sans faiblesse : la bonté comme acte conscient, la fidélité au cœur comme principe de vie. Conjoint à ma Lune, il offre un amour maternel universel – un sentiment d’appartenance au tout, une foi en la guérison par la présence. Son mantra : “J’aime sans condition, mais avec conscience.”


Résonance commune

Tara et Agapenor forment un axe d’équilibre : la Mère et le Serviteur, la Compassion et l’Humanisme.
Ils enseignent ensemble l’art de voir le divin dans le réel, de rester aimant au milieu du tumulte, et de choisir la lumière sans nier l’ombre.

Alors, nourrissez ce qui élève.

Choisissez le beau.
Choisissez le vivant.
Choisissez la lumière, sans renier l’ombre.
C’est ainsi que l’amour devient discernement, et que la conscience devient art de vivre.

Et vous… où résonnent Tara et Agapenor dans votre cœur ?

Muriel Kennel, Astr’AME